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Documents


  • Appropriation sociale, coopératives, communs

    Cette plaquette reprend un certain nombre d’auditions du séminaire. Avec les contributions de Benoit Borritz, Pierre Dardot, Chantal Delmas, Daniel Le Scornet, François Longérinas, Sylvie Mayer, Richard Neuville, Pierre Zarka

    5,00 €
  • L'OIN du plateau de Saclay. Science contre démocratie ou science sans démocratie

    Le groupe de travail « Science et démocratie » d’Espaces Marx s’est intéressé à la mise en place de l’OIN (Opération d’intérêt national) à vocation scientifique et technique du plateau de Saclay. Opération de développement qui concerne un territoire donné, encadrée juridiquement, et pilotée par l’État, au nom de l’intérêt national, cette OIN représente à la fois une entreprise de très grande envergure pour remodeler la recherche scientifique française en accord avec la notion « d’économie de la connaissance » et une des réalisations les plus antidémocratiques du quinquennat actuel. Nous avons analysé les motivations ayant conduit à ce projet, les rouages administratifs mis en place pour lancer un projet de très grande envergure, tant au plan financier (1,9 Md d’euros pour le seul volet recherche) qu’au plan géographique (il couvre un territoire de 7 700 ha avec une augmentation envisagée de 350 000 habitants), les réactions des divers acteurs en présence, des institutionnels et des élus, jusqu’aux agriculteurs, habitants et scientifiques impliqués. Enfin nous avons étudié les impacts d’un tel projet sur la nature même de la recherche scientifique, et les ressorts utilisés pour faire admettre ce projet ou en empêcher la trop importante contestation. La place tout à fait particulière de la science dans ce projet d’aménagement territorial souligne le besoin (et le manque criant) d’une démocratie qui ne se limite pas aux collectivités territoriales (d’ailleurs minorées dans ce processus), mais qui s’étende aux choix de politique scientifique comme elle devrait aussi s’étendre à la démocratie économique.

    3,00 €
  • Changer le travail : un enjeu de civilisation, un défi pour la gauche

    Au mois de janvier 2011, Espaces Marx a tenu un colloque dont le titre était « Une crise de civilisation ? » et dont les contributions des différents intervenants sont reprises dans un numéro hors série de la revue Transform !. Ce colloque voulait s’interroger sur la multiplicité et l’enchevêtrement des crises actuelles : crises financière, économique, sociale, crise de la dette, énergétique, démocratique… crise systémique. Il cherchait également à décrypter les liens, le sens et la portée de ces différentes crises ou transformations de la société et du monde, mais a débouché sur le constat que la complexité de ces phénomènes rend extrêmement difficile l’appréhension de ce que Marx appelait le « mouvement historique d’ensemble ». Nous avons donc décidé de poursuivre cette réflexion en nous interrogeant sur le travail, question à laquelle nous avions déjà consacré, trois mois avant, un séminaire en partenariat avec le secteur formation du PCF. Pour ce faire, un groupe de travail, réunissant autour de l’équipe d’Espaces Marx plusieurs syndicalistes, a travaillé régulièrement pendant plusieurs semaines pour mettre au point la problématique qui serait mise en débat lors d’une journée de réflexion rassemblant des salariés syndiqués, des professionnels du travail (consultants, experts, ergonomes...), des chercheurs et des militants et responsables politiques de gauche.

    5,00 €
  • Frantz Fanon incontournable, II. Pour une nouvelle pensée libératrice

    Le colloque international tenu en décembre 2011 à la Martinique, à l’occasion du 50e anniversaire de la mort de Frantz Fanon, à l’initiative des amis du «  Cercle Frantz Fanon Antilles  » a été une très belle réussite.
    Dans cette plaquette, qui précède la parution d’un livre auquel les amis de Martinique mettent la dernière main, nous présentons quelques-unes de ces interventions.

    5,00 €
  • La démocratie économique : quels nouveaux pouvoirs, pour quelle société ?

    Aujourd’hui, la crise économique globale révèle plus nettement les contradictions aiguës du capitalisme contemporain. Leur perception facilite la remise en cause de la légitimité du patronat, de son incapacité à organiser l’économie en fonction des besoins de la société. L’enjeu des pouvoirs dans le champ économique est au coeur des confrontations. Il s’agit de développer des concepts, des leviers, des propositions alternatives, d’examiner des expérimentations. Le concept de démocratie économique peut permettre d’envisager cette question du pouvoir économique de manière globale. C’est un concept qui oriente vers un autre type d’économie et de société que celui du capitalisme contemporain. Il peut rencontrer un intérêt croissant dans le contexte de la crise de légitimité que connaissent à présent les détenteurs des grands pouvoirs économiques et les promoteurs des politiques néolibérales. La démocratie économique nécessite de modifier la structure et l’exercice des pouvoirs dans le champ de l’économie et dans l’entreprise mais également dans les institutions. Cela suppose entre autres un dépassement de la démocratie délégataire au niveau des États et des territoires ainsi qu’une démocratisation et réorientation de la construction européenne. Les inégalités ne se sont pas seulement creusées au niveau social, mais également en matière de pouvoirs mettant à mal les principes d’égalité et de démocratie. L’exigence de démocratie économique suppose de changer profondément l’orientation de l’État transformé ces dernières années progressivement en « Market state ». Le lundi 22 juin 2009 a eu lieu à Paris, en partenariat avec la Région Île-de-France, la revue Les Mondes du travail et la revue européenne Transform !, une journée d’étude sur le thème : « la démocratie économique comme une réponse à la crise économique ; quels nouveaux pouvoirs sur l’économie ?, pour quelle société ? ». Nous en reproduisons, dans ce document d’Espaces Marx, les débats et contributions.

    5,00 €
  • Du MEDEF à Sarkozy : néolibéralisme, néoconservatisme, populisme face à la crise

    Dans la société française – où malgré la vive critique du mode de production capitaliste et du marché, ceux-ci sont considérés comme des formes incontournables – Sarkozy a su rendre crédible qu’il y aurait tout de même de la marge pour l’intervention politique et qu’il saurait, malgré son soutien inconditionnel au néolibéralisme, l’utiliser en faveur de la rénovation de la France. Plusieurs conflits sociaux et politiques de ces dernières années montrent que l’hégémonie néolibérale en place depuis un certain temps connaît ces dernières années de fortes contradictions et qu’une grande partie de la population est insatisfaite de la réalité sociale. Sarkozy a saisi à sa façon la division sociale et le fort courant d’insatisfaction : il a présenté une ligne politique dont les éléments clés sont le libéralisme efficace, l’autorité, le volontarisme politique, la présence active de la France en Europe et dans le monde, la discrimination positive, la reconnaissance du mérite individuel au travail et dans la société. Fondamentalement, on ne peut s’expliquer le succès de Sarkozy que si on l’interprète comme projet politique visant le dépassement des contradictions manifestes de la politique néolibérale. Certes, un processus de désillusion à l’égard de la politique concrète de Sarkozy commence à cheminer. En effet, les contradictions de la politique néolibérale ne peuvent se résoudre autrement qu’à travers un changement radical de politique. Mais il faut aussi voir que si la gauche estime à juste titre que la politique de Sarkozy constitue l’offensive la plus antisociale depuis les cinquante dernières années, elle n’a pas réussi jusqu’à présent à rassembler ses forces à côté des luttes syndicales en faveur d’actions communes et de propositions alternatives. Au total, la gauche n’a pas su utiliser ses atouts pour affaiblir sensiblement l’hégémonie du néolibéralisme aux élections de 2007. C’est Sarkozy qui, saisissant l’aspiration que le référendum traduisait à un « retour » de la politique, a su mettre à profit le résultat de 2005, mais en faveur de la poursuite et du renouvellement d’un projet néolibéral.

    4,00 €
  • La crise : nouveaux défis pour le mouvement altermondialiste

    Ce document d’Espaces Marx tente de donner quelques éléments clés sur les questionnements et les analyses de l’altermondialisme face à la crise globale actuelle, la restitution de débats récents (séminaires, FSE…), et reprend une série de textes, certains brefs, d’autres approfondissant quelques questions saillantes des débats en cours. Voici quelques-unes des questions auxquelles nous avons tenté de répondre lors d’un séminaire dont les travaux sont édités dans cette plaquette, organisé en janvier 2009 avec un grand nombre d’acteurs du mouvement altermondialiste français : Quelles convergences et quelles divergences au sein du mouvement altermondialiste quant à l’analyse de la crise et aux conclusions qui en découlent ? Quelle articulation entre la crise écologique, la crise alimentaire et la crise financière, économique et sociale ? Quels nouveaux défis pour le mouvement altermondialiste ? Dix ans après Seattle, quel bilan du mouvement altermondialiste, quels progrès et quels problèmes non résolus ? Quels défis dans cette période nouvelle et quelles nouvelles pistes pour tenter de les relever ?

    5,00 €
  • Politique et complexité

    Le monde, la société sont de plus en plus complexes. S’agit il du constat de notre incapacité à en comprendre l’évolution, où d’une propriété qui appelle des outils renouvelés pour la mieux maîtriser ? La pensée ‘commune’, le sens commun, souvent linéaires, unilatéraux, voire fatalistes, causent un déficit de compréhension de cette réalité complexe, responsable de bien des échecs dans l’action. Face à cette pensée il faut une pensée du complexe et des outils conceptuels peuvent y aider. La dialectique matérialiste est le premier de ces outils, qui nous invite à nous attacher aux transformations, aux rapports, aux contradictions, et aux modifications qualitatives. Depuis le dernier tiers du siècle dernier, un autre ensemble de connaissances et de pratiques issues des sciences de la nature et des sciences de la société, les sciences de la complexité, permet d’enrichir encore la compréhension de l’évolution du monde par la prise en compte de l’ensemble des interactions en jeu lors d’un processus complexe : interactions en réseaux qu’il faut étudier globalement, interactions non linéaires qui conduisent à l’émergence de propriétés nouvelles, inattendues, (bifurcations, multiplicité des possibles, présence de l’aléatoire au coeur même de la nécessité) ou encore qui conduisent à des organisations efficaces sans chef d’orchestre…Il y a là un trésor de concepts et de pratiques qui permettent d’élargir l’horizon des analyses et des luttes, et qui devraient soit enrichir et actualiser la dialectique matérialiste, soit s’articuler avec elle, pour servir aux militants de la transformation sociale. Mais pour cela il faut vaincre des réticences et il faut ouvrir des chemins, il faut d’une part faire partager le parti pris de la complexité, et d’autre part montrer la multiplicité des outils permettant la pensée du complexe. Certains d’entre eux peuvent être trouvés en utilisant des concepts issus de sciences de la complexité. Ce texte montre, à partir d’un exemple de la vie politique récente (le mouvement antilibéral de mai à décembre 2006), comment quelques uns de ces concepts, peuvent aider l’analyse politique. Il s'agit ici de fournir un allié à la réflexion politique et non de la remplacer. De même, le parti pris de la complexité peut aider l’organisation politique, comme l’illustre l’utilisation de la science des réseaux pour penser la cohérence entre la structure d’un réseau militant et ses objectifs. En aucun cas ces outils ne sauraient se réduire aux quelques uns (issus des sciences de la nature) utilisés ici, et c’est pourquoi ce texte appelle aussi à une co-élaboration de ces outils. A lui seul cet outillage conceptuel ne permet pas de donner sens au monde, mais privé de ces outils l'analyse du monde peut perdre tout sens, en passant à côté de la complexité, en la niant, ou en s’y perdant.

    3,00 €