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Collection Espaces Marx/Syllepse


  • Démocratie participative et transformation sociale

    Cet essai issu d’un séminaire tenu à l’initiative de l’association Espaces Marx tente de clarifier les contours de la démocratie participative Il examine les pratiques en cours et les retours d’expérience dans des domaines aussi divers que les choix politiques des collectivités locales, les enjeux scientifiques ou économiques. Les niveaux d’échelles sont aussi évoqués ainsi que les outils mobilisables grâce à la révolution numérique. Les intervenants abordent ainsi les espaces de lieux de pouvoir, la question du rôle des élus politiques et associatifs, des partis politiques et celle du pouvoir effectif des citoyens, dans les institutions et sur leur lieu de travail. Ils tentent de répondre à la question essentielle pour les tenant de l’émancipation humaine : la démocratie participative sera-t-elle un levier de la transformation sociale ?

    18,00 €
  • Le syndicalisme au défi du 21e siècle

    Ce livre entend contribuer à l’intensification du débat sur l’avenir du syndicalisme. La diversité d’approches, loin d’être cacophonique, aide à prendre du recul et la mesure de la complexité des phénomènes syndicaux, dans un contexte de confrontation aiguë autour de la place et de la fonction des syndicats. Les contributions françaises examinent la dynamique de l’internationalisation du syndicalisme, les obstacles qu’elle rencontre. Elles étudient l’état actuel du syndicalisme français, les diverses organisations qui s’en réclament et qui sont confrontées à une attaque des forces qui représentent le capitalisme. Elles mettent en lumière l’état actuel du syndicalisme français, l’évolution de la conflictualité, la recherche de réponses face aux défis contemporains, les signes d’un syndicalisme futur qui commence à pointer. La deuxième partie apporte des éclairages à travers 8 contributions provenant de plusieurs pays (Norvège, Italie, Grande-Bretagne, États-Unis, Russie, Allemagne) au moment où les syndicats sont confrontés aux mêmes enjeux, dans des contextes et à partir d’histoires spécifiques, où la question de l’internationalisation de l’action syndicale prend une acuité particulière dans le contexte du capitalisme mondialisé.

    18,00 €
  • Marx contemporain. Acte 2

    Marx contemporain, deuxième volume, donne à connaître le contenu de 18 conférences publiques résultant du partenariat entre l’association Espaces Marx et l’université Paris VIII, et sous le parrainage de L’Humanité et de Regards. Non seulement les chercheurs qui interviennent ici n’ont aucunement l’ambition de se contenter de répéter ce que Marx a dit, mais le champ de réflexion initial qui fut celui de l’auteur du Capital se trouve aujourd’hui singulièrement élargi. La spécificité d’Espaces Marx consiste à envisager de façon vivante cette pensée fondatrice de « mille fleurs » contemporaines, selon l’expression du philosophe André Tosel. Marx contemporain 2 démontre que de nouvelles passerelles entre pensée et activité pratique, voire militante, sont désormais possibles. Cela se fait, de conférence débat en rencontre philosophique, dans un souci de mise en commun spécifique d’un patrimoine et d’une visée dont Espaces Marx n’entend évidemment pas être l’unique propriétaire. Des pensées novatrices et progressistes, qui ne se réclament pas explicitement de Marx, trouvent leur place dans cette association dont la devise tient en trois mots : « Explorer, confronter, innover ». La visée marxiste contemporaine inclut effectivement la confrontation critique des idées entre elles – idées scientifiques et philosophiques comprises – sans a priori aucun. Il s’agit là d’une optique contemporaine inhérente – selon Espaces Marx – à ceux qui se réfèrent explicitement ou non, mais toujours de façon féconde, à la pensée de Marx.

    22,00 €
  • Dialectiques aujourd’hui

    Ce livre est né d’une rencontre. Rencontre personnelle entre deux philosophes très attachés à la pensée marxienne, Bertell Ollman, professeur à l’Université de New York, et Lucien Sève, chercheur parisien extra-universitaire - d’où est née une amitié. Et rencontre intellectuelle sur un constat commun de haute importance, à leurs yeux valable pour leurs deux pays : la dialectique n’a aujourd’hui ni l’audience qu’elle mérite, ni le développement qu’elle appelle. De cette insatisfaction partagée est né un projet, avancé par Bertell Ollman : organiser à Paris un colloque international sur le thème de la dialectique aujourd’hui. Projet mis à exécution grâce à l’active mobilisation des responsables d’Espaces Marx, à commencer par sa secrétaire générale Elisabeth Gauthier, sur l’invitation de qui se sont rassemblés les 30 septembre et 1er octobre 2005 une quinzaine d’intervenants en provenance de France, des Etats-Unis, d’Allemagne, d’Italie, de Grèce, de Hongrie, et de nombreux participants parmi lesquels se remarquaient plusieurs dizaines d’étudiants et jeunes chercheurs. La richesse et le niveau des contributions à ces journées, sur un thème qu’on ne saurait dire aujourd’hui rebattu dans l’aire francophone, en ont fait une manière d’événement. On a pu mesurer combien à l’échelle internationale, chez ceux et celles que continue d’occuper au plus haut point la résolution de transformer le monde, le vaste ensemble d’acquis irréversibles et de problèmes ouverts que recouvre le mot dialectique constitue un champ pertinent de réflexions et de recherches, en des sens dont ce colloque a permis de percevoir la diversité. Marx nous a-t-il laissé la « logique du Capital », comme disait Lénine, et en quoi alors consiste-t-elle, ou plutôt la leçon de son progressif éloignement de la dialectique hégélienne, et jusqu’à quel point faudrait-il aller en ce sens ? Se référer à la dialectique, est-ce user positivement d’un corpus logique et méthodologique en devenir, ou n’est-il vraie dialectique que négative, dans le constant révolutionnement des savoirs et des pouvoirs ? Si l’idée de dialectique de la nature est toujours bel et bien valide, est-ce à la façon même que définissait en son temps Engels, ou d’une manière qui appelle reconsidérations et réélaborations majeures ? Envisagée selon son essentielle dimension pratique, la dialectique a-t-elle à nous proposer une pérenne « algèbre de la révolution », ou l’inspiration pour repenser à neuf un dépassement du capitalisme plus que jamais nécessaire ? De quoi mesurer combien la culture dialectique est essentielle à notre temps. De l’avis général, la réussite de ce colloque appelait des prolongements. Le premier d’entre eux est la présente publication. On y reprend les contributions des intervenants annoncés, mais sous une forme le plus souvent retravaillée par eux, en y ajoutant celles, non prononcées, de plusieurs participants. On conserve la ventilation en thèmes du colloque devenus ici autant de chapitres au sein desquels l’ordre inédit des textes est celui du classement alphabétique des auteurs. Au total, pensons-nous, ce livre est sensiblement plus et autre chose qu’un simple volume d’actes de colloque : une approche à multiples voix d’une des questions théoriques et stratégiques les plus déterminantes en profondeur pour l’intelligence de notre présent et l’orientation de notre futur. Dans l’esprit des auteurs comme d’Espaces Marx, cette publication est bien plutôt apéritive que conclusive. La réflexion est ouverte sur les suites qu’il serait judicieux de donner à l’événement qu’elle concrétise : les suggestions des lecteurs à ce sujet seront les bienvenues. Espaces Marx informera largement des initiatives nouvelles qui viendront à être prises en ce sens. Il y a tout juste cent cinquante ans, dans une allocution pour le jubilé du journal ouvrier anglais The People’s Paper, Marx parlait de la dialectique en des termes qui trouvent aujourd’hui en nous un singulier écho. « A notre époque, disait-il, chaque chose semble grosse de son propre contraire. Nous voyons les machines, qui possèdent la force merveilleuse de réduire et de rendre plus fécond le travail humain, en faire une chose rabougrie qu’elles consument jusqu’à épuisement. Par un étrange maléfice, les nouvelles sources de richesse se transforment en autant de sources de misère. On dirait que les conquêtes de la science doivent être payées du renoncement à tout ce qui a du caractère. Même la pure lumière de la science ne peut apparemment briller que sur le sombre fond de l’ignorance. » Face à cet antagonisme en vertu duquel « le progrès de l’industrie ne peut parvenir à son accomplissement sans s’accompagner d’une régression tout aussi spectaculaire en politique », ce dont certains croient devoir conclure qu’il faudrait renoncer aux progrès techniques pour échapper aux conflits modernes, il appelait très dialectiquement ses auditeurs à ne pas se « méprendre sur la figure de cet esprit malin sans cesse à l’œuvre dans toutes ces contradictions. Nous savons que les forces nouvelles de la société, pour devenir véritablement agissantes, ont besoin d’une seule chose : que des hommes nouveaux s’en rendent maîtres - et ces hommes, concluait-il, ce sont les ouvriers. » C’est bien de nous que parle cette dialectique-là. Travaillons davantage à lui donner la parole.

    17,00 €
  • Le vivant entre science et marché, une démocratie à inventer

    La science et la recherche n’ont jamais été indépendantes de la société, mais leurs connexions sont actuellement particulièrement fortes, et la biologie notamment est devenue en quelques années un enjeu social, économique et politique majeur. Comment les politiques de la recherche peuvent-elles articuler leurs objectifs économiques libéraux avec les impératifs de la science ? (...) Le vivant entre science et marché. Une démocratie à inventer. La science et la recherche n’ont jamais été indépendantes de la société, mais leurs connexions sont actuellement particulièrement fortes, et la biologie notamment est devenue en quelques années un enjeu social, économique et politique majeur. Le premier chapitre présente et examine cette question à travers quelques exemples d’actualité. Quels sont les mécanismes mis en oeuvre pour soumettre la recherche publique à un pilotage de plus en plus contraignant, pour la mettre à la disposition de la rentabilité capitaliste et du seul profit des multinationales, au détriment à la fois des recherches visant l’accroissement des connaissances, et des recherches nécessaires à une société plus solidaire et plus soucieuse de la planète ? C’est ce que théorise l’expression « économie et société de la connaissance » énoncée par l’Union européenne dans le cadre de la stratégie de Lisbonne. Le deuxième chapitre analyse les outils de gestion de la science que les institutions, européennes et françaises, mettent en place pour parvenir à cet objectif. Ainsi les politiques de la recherche, loin d’être issues des exigences et des possibilités de la science, sont-elles dictées par les impératifs libéraux. C’est ce que montre l’analyse des programmes en sciences de la vie et santé. Les conséquences qu’entraînent ces politiques de la recherche en biologie, tant du point de vue de la conception de la science que de la nature de la société y sont envisagées. Mais comment les politiques de la recherche peuvent-elles articuler leurs objectifs économiques libéraux avec les impératifs de la science ? S’agissant de leurs conséquences, le rôle particulier d’accompagnement joué par les « experts » auxquels s’est ajouté le qualificatif de « en technosciences » est analysé dans le quatrième chapitre tandis que les cinquième et sixième chapitres s’intéressent aux aspects épistémologique et philosophique, de la recherche en biologie, et tentent de mettre en évidence l’articulation entre l’avancée des connaissances et les pressions économiques et idéologiques. Ainsi, politiques de la science et de la société sont-elles intimement liées, et les changements de l’une et l’autre ne sont pas indépendants. C’est pourquoi, nous sommes convaincus que seul un débat démocratique, se développant à tous les niveaux de la société permettra d’échapper à l’étau de la mondialisation libérale sur la science. Le septième chapitre explore, pour conclure, comment un tel débat démocratique impliquant des travailleurs scientifiques et des citoyens, tous conscients et concernés par l’importance des enjeux scientifiques et technologiques, pourrait être un moyen de construire des politiques de recherche véritablement alternatives. Quelques-uns des thèmes abordés dans cet ouvrage : 1) La biologie et la société : La marchandisation de la biologie ; Politique scientifique, politique de la recherche, le lieu de l’articulation entre science et société. 2) Les politiques scientifiques en France et en Europe : La marchandisation de la recherche en France et en Europe : vers l’économie et la société de la connaissance ; La politique de recherche en France ; Les politiques françaises de la recherche en biologie. 3) L’expert en technosciences : figure « critique » ou « gestionnaire » de la civilisation industrielle contemporaine ? 4) Quelques contours actuels de la civilisation industrielle technoscientifique. 5) Théories et débats actuels en biologie. 6) Une démocratie à inventer : Qui doit prendre part à la définition des politiques scientifiques ? Le dialogue démocratique, réalités et perspectives. Si les auteurs partagent un certain nombre d’idées-forces, ils n’en sont pas moins soucieux de faire vivre la diversité qui les réunit, qu’il s’agisse d’une diversité professionnelle, ou d’une diversité de points de vue, de sensibilité. C’est pour donner à lire cette diversité d’approches, dans l’unité d’un dessein commun, que l’ouvrage se situe entre un ouvrage collectif et une série d’articles individuels. Ainsi, chaque chapitre est signé pas ses auteurs, mais a fait l’objet de discussions d’un collectif dont tous les membres n’ont pas forcément participé à l’écriture. Mais surtout, à la fin de plusieurs chapitres, une discussion permet d’explorer plus avant cette diversité. Contributions de : Georgia Barlowatz (biologiste cellulaire), Philippe Brunet (sociologue), Janine Guespin-Michel (micro-biologiste), Annick Jacq (microbiologiste), Arnaud Spire (philosophe), John Stewart (généticien et spécialiste des sciences cognitives), Daniel Thomas (biotechnologiste), Jean-Pierre Vannier (pédiatre et chercheur en hématologie). Avec la participation d’Anne-Marie Alayse (biochimiste en écologie marine) et Philippe Gascuel (informaticien) et l’utilisation des contributions au groupe de travail d’Espaces Marx, de Jean Pierre-Kahane (mathématicien) et André Jaeglé (ingénieur).

    18,00 €
  • Le développement en débat !

    Les habitants de notre planète sont confrontés - certainement pour la première fois de leur histoire - à une situation inédite et dangereuse : les conséquences de leurs actes dépassent ce que notre environnement peut supporter et ces conséquences sont souvent irréversibles. Réchauffement de la planète, dérèglement climatique, menaces sur la biodiversité, épuisement des ressources halieutiques, pollution des mers, déforestation, pénurie d’eau douce menacent rattrapent nos sociétés. D’autre part on a coutume de dire qu’il faudrait quatre ou cinq planètes si toute la population mondiale consommait et déversait autant de déchets que les habitants des États-Unis. Devant ces problèmes a surgi en 1987 le concept de « développement durable » issu du rapport Brundtland, commandé par les Nations Unies en 1987. L’idée générale est simple : le développement est durable si les générations futures héritent d’un environnement d’une qualité au moins égale à celui qu’ont reçu les générations précédentes. Depuis et devant la persistance, voire l’aggravation des problèmes écologiques et sociaux, le débat autour du thème même de développement, qu’il soit « durable, humain, soutenable, viable... », ne cesse de s’emballer. Certains prônent même la « décroissance ». Plus d’une vingtaine de chercheurs, d’élus, d’acteurs de terrains ont été sollicités pour mettre en débat le modèle de développement à l’oeuvre dans nos sociétés mondialisées. L’ouvrage, fruit du travail accumulé à cette occasion, donnera au lecteur des pistes pour y puiser des arguments pour forger sa propre opinion.

    18,00 €
  • Féministes, féminismes

    Ce livre donne à voir l’actualité et la vitalité du féminisme : émergence de nouveaux thèmes - mixité, voile, image de la femme dans la publicité et les médias , femmes et pouvoir, féminisme et altermondialisme… - de nouveaux courants de pensée, de nouveaux mouvements de jeunes femmes. Nouvelle vague ? Nouvelle donne ? Nouvelle génération ? Alors que l’égalité formelle est à bout de souffle, la question de la nature du pouvoir, de son partage, de sa déconstruction, se pose dans toutes les sphères de la vie. Passer de la résistance à la conquête : une nouvelle étape ? Le débat et les contributions rassemblés dans cet ouvrage illustrent les nouveaux enjeux et les nouveaux défis auxquels les féministes, hommes et femmes, mais aussi la société tout entière, sont confrontés. Cécilia Baeza-Rodriguez, Rébecca Béart Jean-Pierre Bertrand, Laurence Cohen, Maria Debos, Monique Dental, Francine Depras, Jocelyne Fildard, Agnès Guérin-Battisti, Lilian Halls-French, Monica Karbovska, Safia Lebdi, Emilie Mazzacurati, Hélène Meynaud, Jacqueline Pénit, Michèle Rabi, Michèle Riot-Sarcey, Josette Rome-Chastanet, Jean-Louis Sagot-Duvauroux, Gudrun Schyman, Maya Surduts, Nicole-Edith Thévenin

    15,00 €