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Collection Espaces Marx/Le Croquant


  • Le parlement européen pour quoi faire ?

    Le Parlement européen est élu au suffrage universel direct dans les États membres de l’Union euro­péenne (UE) depuis 1979. Trente-cinq ans après, les enquêtes d’opinion montrent toujours une méconnaissance générale de la signification de ce scrutin, comme d’ailleurs de l’ensemble des institutions européennes. L’abstention, considérable, traduit-elle cette ignorance, comme le croient nombre d’observateurs de l’UE ? Ou le rejet des politiques européennes mises en oeuvre dans chaque État membre ? Ou les deux ?
    Dans ce livre, écrit dans une perspective d’éducation populaire, les auteurs présentent cette assemblée dont les pouvoirs sont loin d’être négligeables. Ils décrivent un fonctionnement où la recherche permanente du consensus et le partage des postes entre les deux groupes politiques dominants – conservateur et social-démocrate – conduisent le plus souvent à dépolitiser la prise de décision.
    Ils plaident pour une refondation démocratique de la construction européenne dans laquelle les pouvoirs du Parlement européen s’articuleraient avec ceux des parlements nationaux et avec les forces politiques ancrées dans les sociétés des États membres. Une telle démarche implique une rupture radicale avec le carcan néolibéral des traités actuels et avec les partis politiques qui s’en accommodent.

    Auteurs : Bernard Cassen est professeur émérite de l’Institut d’études européennes de l’université Paris 8 et secrétaire général de l’association Mémoire des luttes.
    Hélène Michel est professeure de science politique à l’université de Strasbourg, membre du comité éditorial de la collection et de la revue Savoir/agir.
    Louis Weber coordonne la rédaction de la revue Savoir/ agir et participe aux activités d’Espaces Marx et de la Fondation Copernic.

    8,00 €
  • La science pour qui ?

    De récents scandales dans l’industrie du médicament ou l’agro-alimentaire ont montré les risques d’un détournement de la recherche scientifique. L’objet de ce livre est de mieux comprendre les ressorts de la crise qui s’installe ainsi entre science et société et de proposer des solutions respectant aussi bien l’indépendance de la recherche que le besoin de démocratie, très largement à inventer au demeurant, dans les choix de politique scientifique.
    Il s’adresse aux scientifiques comme aux citoyens. Il analyse la manière dont le capitalisme néolibéral tente de mettre la science et les techniques au service de la compétitivité et des profits.
    Il s’appuie sur les résistances à cette politique pour montrer que la démocratie scientifique ne se résume pas à la question des choix technologiques ou de la gestion des risques et ne concerne pas la seule communauté scientifique.
    Il veut ouvrir des pistes pour mettre la connaissance scientifique et le développement technique au service des besoins humains (y compris le besoin de connaissances), ce qui appelle de nouvelles formes d’investissement citoyen et de pluralisme scientifique.

    Janine Guespin-Michel est biologiste, ancienne professeure de microbiologie à l’université de Rouen.
    Annick Jacq est chercheuse au CNRS, Institut de génétique et microbiologie, université de Paris-Sud Orsay.

    8,00 €
  • La gauche radicale en Europe

    La gauche de transformation sociale est-elle condamnée à demeurer minoritaire en Europe ? Ce livre présente cette famille politique engagée dans un vaste effort de refondation commencé après la chute du mur de Berlin. Les auteurs rappellent la trajectoire historique de la gauche anticapitaliste et font le point sur son évolution. Ils abordent les questions d’organisation, de programme, ainsi que les débats idéologiques qui la traversent.
    Cette gauche se nourrit de l’histoire de plus d’un siècle de combats pour la justice sociale, l’émancipation des dominés et la démocratie. Elle intègre des identités diverses (communiste, trotskiste, maoïste, socialiste, républicaine, écologiste). Cette gauche creuset participe aux luttes des nouveaux mouvements sociaux (altermondialisme, écologie, rapports de genre), souhaite élargir son assise électorale et aspire à gouverner. Elle cherche à construire des alliances à partir d’une communauté de vue sur les problèmes que les sociétés européennes affrontent et sur les solutions à y apporter. Se distinguant en cela d’une gauche purement protestataire, les composantes de la gauche radicale s’accordent, à partir d’expériences nationales différentes, sur la nécessité de rompre avec les politiques néolibérales qui ont plongé les pays européens dans une profonde crise politique et économique.

    Les auteurs :

    Jean-Numa Ducange est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Rouen.

    Philippe Marlière est professeur de science politique à University College London (université de Londres).

    Louis Weber coordonne la rédaction de la revue Savoir/agir.

    8,00 €