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Collection Espaces Marx/Le Croquant


  • Bolivie/Europe. Regards sur les gauches

    Álvaro García Linera est vice-président de la Bolivie depuis 2005. Il est aussi sociologue. À ce titre, il est un des penseurs les plus féconds des réalités actuelles en Amérique latine. Fait marquant, la plupart de ces pays sont aujourd’hui en situation de rupture avec les politiques néolibérales et la domination des États-Unis.
    Ses réflexions s’ancrent au coeur même des expériences que vit aujourd’hui son pays, au croisement d’un projet émancipateur et de la mise en valeur des formes communautaires traditionnelles d’un pays où les populations indiennes originaires sont majoritaires, tout en ayant toujours été dominées jusqu’ici.
    Pour Álvaro García Linera, les gauches européennes portent trop le deuil des défaites passées, alors qu’il y a besoin de gauches sans complexe face à l’avenir. Il confronte sa vision avec celles de chercheurs et d’hommes politiques européens et trace des pistes pour repenser, au-delà du cas bolivien, l’imaginaire d’une gauche de combat.
    On Pourra lire également les interventions de : Obey Ament, Etienne Balibar, Isabelle Garo, Razmig Keucheyan, Pierre Laurent, Michaël Löwy et André Tosel.

    8,00 €
  • Emancipation et pensée du complexe

    Janine Guespin-Michel est ancienne élève de l’École normale supérieure. Elle a dirigé les laboratoires de microbiologie fondamentale à l’université technologique de Compiègne puis à l’université de Rouen. Elle a ensuite entrepris une reconversion vers l’utilisation de la dynamique des systèmes non linéaires en biologie mais aussi dans d’autres champs du savoir.

    8,00 €
  • La science pour qui ?

    De récents scandales dans l’industrie du médicament ou l’agro-alimentaire ont montré les risques d’un détournement de la recherche scientifique. L’objet de ce livre est de mieux comprendre les ressorts de la crise qui s’installe ainsi entre science et société et de proposer des solutions respectant aussi bien l’indépendance de la recherche que le besoin de démocratie, très largement à inventer au demeurant, dans les choix de politique scientifique.
    Il s’adresse aux scientifiques comme aux citoyens. Il analyse la manière dont le capitalisme néolibéral tente de mettre la science et les techniques au service de la compétitivité et des profits.
    Il s’appuie sur les résistances à cette politique pour montrer que la démocratie scientifique ne se résume pas à la question des choix technologiques ou de la gestion des risques et ne concerne pas la seule communauté scientifique.
    Il veut ouvrir des pistes pour mettre la connaissance scientifique et le développement technique au service des besoins humains (y compris le besoin de connaissances), ce qui appelle de nouvelles formes d’investissement citoyen et de pluralisme scientifique.

    Janine Guespin-Michel est biologiste, ancienne professeure de microbiologie à l’université de Rouen.
    Annick Jacq est chercheuse au CNRS, Institut de génétique et microbiologie, université de Paris-Sud Orsay.

    8,00 €
  • Le parlement européen pour quoi faire ?

    Le Parlement européen est élu au suffrage universel direct dans les États membres de l’Union euro­péenne (UE) depuis 1979. Trente-cinq ans après, les enquêtes d’opinion montrent toujours une méconnaissance générale de la signification de ce scrutin, comme d’ailleurs de l’ensemble des institutions européennes. L’abstention, considérable, traduit-elle cette ignorance, comme le croient nombre d’observateurs de l’UE ? Ou le rejet des politiques européennes mises en oeuvre dans chaque État membre ? Ou les deux ?
    Dans ce livre, écrit dans une perspective d’éducation populaire, les auteurs présentent cette assemblée dont les pouvoirs sont loin d’être négligeables. Ils décrivent un fonctionnement où la recherche permanente du consensus et le partage des postes entre les deux groupes politiques dominants – conservateur et social-démocrate – conduisent le plus souvent à dépolitiser la prise de décision.
    Ils plaident pour une refondation démocratique de la construction européenne dans laquelle les pouvoirs du Parlement européen s’articuleraient avec ceux des parlements nationaux et avec les forces politiques ancrées dans les sociétés des États membres. Une telle démarche implique une rupture radicale avec le carcan néolibéral des traités actuels et avec les partis politiques qui s’en accommodent.

    Auteurs : Bernard Cassen est professeur émérite de l’Institut d’études européennes de l’université Paris 8 et secrétaire général de l’association Mémoire des luttes.
    Hélène Michel est professeure de science politique à l’université de Strasbourg, membre du comité éditorial de la collection et de la revue Savoir/agir.
    Louis Weber coordonne la rédaction de la revue Savoir/ agir et participe aux activités d’Espaces Marx et de la Fondation Copernic.

    8,00 €